Profile picture of Diego Ceos
Diego Ceos
Une anomalie dans un monde de copies | HORS-SÉRIE Personal Branding
Follow me
Generated by linktime
June 12, 2025
35 ans que j’me pose la question et j’ai toujours pas de réponse concrète Et ça commence à faire long. Toi aussi, tu te demandes encore ce que tu pourrais bien faire de ta vie ? J’te parle pas de ton taf, mais plutôt de ce que tu voudrais laisser comme trace ou accomplissement. Quel héritage je vais laisser à ceux qui passeront derrière moi, si tu préfères. Mes posters d’ado boutonneux ?  Mes recettes de rhums arrangés ?  Mes sneakers achetées et jamais mises ? Pas ouf. Surtout que des mecs qui chaussent du 46 ça court pas les rues. Au pire, ils mettront du journal au fond pour compenser. C’est gratuit, ils vont pas en plus faire chier. J’te vois venir avec ta psychologie de comptoir. J’suis pas dans un trip égotique où je veux être adulé par ma descendance. Quoique… Mais si mon existence pouvait servir à autre chose qu'à agrandir le trou de la couche d’ozone, ça serait gratifiant. Mon grand-père a fui la dictature de Salazar. Mon père a construit des choses de ses mains qui seront encore là dans 50 ans. Mes idoles m’ont fait vibrer, danser, rigoler. Et moi, j’suis là, sur mon canapé, à écrire un post LinkedIn… Ben bravo Morray ! Bon, j’ai fait 2 enfants magnifiques pour rattraper le coup, mais il y avait-il vraiment un enjeu là-dessus ? Tu vois les parents, c’était couru d’avance. La génétique ne ment jamais les gars. On divague là, mais il se passera quoi concrètement une fois que je boufferais les pissenlits par les racines ? Plus de souvenirs de moi ?  Aucun enseignement à tirer de mon existence ?  Aucun truc sur lequel j’ai marqué les gens ? Le pire, c'est que je n’ai aucune excuse. Un cerveau qui fonctionne a priori plutôt bien, une bonne santé, une éducation correcte. Finalement, j’suis juste un mec lambda qui doit accepter de laisser le temps faire les choses pour faire le bilan calmement en se remémorant chaque instant. (Jacky & Benji, cœur sur vous) Mais c‘est pas toujours évident de s'en contenter quand on vit dans une société qui ne mise que sur le FAIRE pour AVOIR et enfin ÊTRE. Alors qu'en vrai, ça devrait être l'inverse, non ? D'abord, ÊTRE qui on est vraiment.  Ensuite, FAIRE ce qui a du sens pour nous. Et enfin, AVOIR ce qui nous correspond. Alors pourquoi on nous conditionne à faire n'importe quoi pour avoir des trucs qu'on ne veut pas pour finalement être quelqu'un qu'on n'est pas ? Vous avez 2h ! "J‘suis pas visionnaire, mais le plan me semble un peu merdique." C’est sûrement la copie que j’aurai rendue.  Simplicité → efficacité Bref, je crois qu’il est temps que l’humain enlève ses œillères et apprenne à ralentir pour enfin commencer à se poser les bonnes questions sur l’héritage qu’il laisse derrière lui. Ça nous éviterait peut-être d'arriver dans le sprint final avec l'impression d’être passé à côté de quelque chose. Enfin… J’dis ça pour ceux qui en ont encore quelque chose à faire.
Stay updated
Subscribe to receive my future LinkedIn posts in your mailbox.

By clicking "Subscribe", you agree to receive emails from linktime.co.
You can unsubscribe at any time.

44 Likes
June 12, 2025
Discussion about this post
Profile picture of Xavier MARTIN
Xavier MARTIN
Sylviculture, Production Forestière, Agriculture conventionnelle, Agriculture Bio
2 months ago
Est-ce que ça valait vraiment un post LinkedIn ? 2 secondes, que je ralentisse un peu pour répondre... Ceci étant, ralentir pour laisser sa trace, c'est un comportement de gastéropode. Non ?
Profile picture of Diego Ceos
Diego Ceos
Une anomalie dans un monde de copies | HORS-SÉRIE Personal Branding
2 months ago
Est-ce que ça valait vraiment un post LinkedIn ? Oui.
Profile picture of Michaël Bruce Grossman
Michaël Bruce Grossman
Préparation mentale pour sportifs de haut niveau | Fondateur de la 1re Salle de muscu du cerveau | Créateur de la newsletter StopChouining et du podcast GoFighting.
2 months ago
Bien sûr que seules des étincelles dans une nuit noire en ont encore quelque chose à faire. C'est personnellement ce qui m'a amené à prendre la parole sur les réseaux. Pas le business : l'héritage. Je veux laisser une trace de ma pensée à mes petits, témoigner de mon histoire de maboule parce que je sais qu'elle peut leur livrer des enseignements cruciaux. Je pense que tu te trompes sur un point, Diego : ton cerveau fonctionne plutôt bien pour peu que je puisse en juger, mais j'insiste toujours beaucoup sur ce point, ton cerveau ne fait pas ce à quoi tu t'attends. Il fait ce que tu lui demandes avec précision. Le sens de toute cette agitation, si on attend qu'il tombe du ciel comme le reste, alors on attend souvent toute une existence entière. Mais on peut aller le chercher à la mano, de façon pro active, avec méthode. 2 indices pour faciliter la quête : 1. Le but du game c'est de nourrir tes valeurs, y'a pas un game plus compliqué à trouver. D'où l'intérêt de les clarifier. 2. Ce faisant, tu parviens à éradiquer l'ennemi de nos vies : les regrets.
LinkedIn ne se standardise pas tout seul. Ce sont les voix singulières qui ont quitté la table. Et c’est peut-être le plus gros problème ici. Que ce soit dans des posts ou en privé, les injonctions, les dérives ou la vacuité qui s’installe sur ce réseau sont des sujets quotidiens. À tort ou à raison. Chacun aura son avis sur le sujet. Mais on oublie une chose : Une bonne partie de ceux qui pourraient élever le niveau, proposer un autre regard et montrer une autre manière d’exister, choisissent consciemment de rester dans l’ombre. En laissant le terrain libre et donc occupé par ceux qui n’ont ni la même exigence ni les mêmes intentions. Ceux qui n’ont finalement pas grand-chose à dire, mais qui maîtrisent les mécaniques de visibilité en jouant avec des codes qu'ils ne remettent jamais en question. Pendant ce temps-là, les profils les plus singuliers désertent le feed. Ils sont présents, mais refusent de prendre la parole dans un cadre qui ne leur ressemble pas. Mais frérot, viens partager ta vision et faire bouger les lignes. Deviens proactif du changement. Parce que c’est justement ce silence collectif qui laisse le champ libre à la culture du vide. Et quand je parle de singularité, je parle pas de jouer le troubadour de service. Je parle de ceux qui ont une approche atypique de leur métier ou de la vie, qui ont un message, un talent ou une vision à partager, qu'ils soient artistes, artisans ou PDG, on s'en cogne. Ceux qui pensent autrement et qui pourraient proposer une présence à contre-courant. Mais qui, par lassitude anticipée ou pudeur, finissent par renoncer avant même d'avoir commencé à prendre part au grand jeu de LinkedIn. Parce qu’en attendant, les codes, eux, restent inchangés et tout n'est qu'un éternel recommencement. L’environnement ne change pas → tu restes dans l’ombre → ça ne change toujours pas → tu restes encore dans l’ombre... Le problème est qu'à force de laisser les mêmes types de récits s’installer, on finit par croire qu’il n’existe qu’une seule façon d’exister ici : - à travers l’algorithme - le putaclic - les selfies à outrance - le bullshit marketing Et c'est faux ! Beaucoup d'entrepreneurs et de créateurs intègres, créatifs à leur manière et avec des intentions louables le prouvent déjà chaque jour. Mais pour que ça continue, que ça grossisse et qu'un autre courant digital s'installe, encore faut-il que d’autres voix les rejoignent. Notamment ceux qui se taisent parce qu'ils ne se reconnaissent pas dans le système actuel. L'objectif n'est pas de mener une guerre contre l'empire du vide, ça serait une perte de temps. Mais plutôt de contrebalancer pour créer un nouvel équilibre qui viendra prouver qu'un autre chemin existe pour atteindre ses objectifs via ce réseau. Bref, LinkedIn prend la direction que ses utilisateurs lui donnent. Et même si ce n’est pas celle qui nous plait. On a toujours le droit de proposer autre chose plutôt que de rester caché à attendre le crash en silence.
118 comments
June 17, 2025
T‘en as pas marre de chercher constamment le bon couvercle de tupperware ? Parce que moi, si ! Faire à manger, pourquoi pas. Mettre dans le lave-vaisselle… bof, mais ok. Mais si, en plus, je dois passer 10 minutes à faire un Tetris pour retrouver l'objet tant convoité, ça va vite me gonfler. Pas une journée ne passe sans que je sois obligé de retourner le tiroir qui leur est spécifiquement dédié. Et je te le donne dans le mille, c’est toujours le dernier que je vais sortir. Enfin, ça, c'est quand il n'a pas mystérieusement disparu dans la dînette de ma fille. Je te vois venir… Tu vas me dire que j’ai qu’à les ranger correctement. Alors, pour commencer, tiens 🖕, c'est cadeau. Ensuite, figure-toi que j’ai tout essayé ! - Par formes, - Par tailles, - Par couleurs. En moins de 24 h, retour à la case départ. À croire qu’on veut tester ma patience inexistante. Du coup, une question me taraude : Est-ce qu’on ne pourrait pas faire un truc pour que chaque tupp et couvercle soient clairement identifiables ? Une forme de personal branding, mais pour les ustensiles de cuisine. (Je te l’accorde, cette analogie est tirée par les cheveux. Ce qui est plutôt cocasse quand on sait que je n'en ai pas.) Parce que oui, l’objectif d’un bon PB est d’abord de pouvoir te mettre dans une case. Et si possible, la bonne. Celle que tu auras choisi de créer. Mais pour ça, encore faut-il qu’on puisse comprendre où tu veux nous emmener. « Nia, nia, nia, encore un qui va nous parler d’optimiser notre profil. » Alors oui, mais non. Même si c’est la porte d’entrée vers ton univers, il ne reste que le point de départ d’une perception imaginaire que les visiteurs vont se créer à ton propos. Perception qui viendra être confirmée ou non à travers ton contenu. Et c’est là le problème. Je vois énormément de profils sur optimisé avec de belles promesses et des mots forts pour jouer la carte de la différenciation. « Regarde, copain, je ne suis pas comme les autres. » Mais dans les faits… Du contenu qui n’est pas à la hauteur pour venir confirmer cette idée. Que ce soit sur le fond ou la forme. On se retrouve trop rapidement face à du réchauffé ou à un discours aseptisé par peur d’assumer pleinement cette différenciation. Ce qui à terme vient créer une forme de dissonance, un flou total sur qui tu es et par conséquent un manque cruel d’identification. On ne sait pas dans quelle foutue case te mettre. Et il fait quoi l’être humain quand il ne comprend pas ce qu’il a en face de lui ? Il gueule sur sa femme et ses gosses parce qu’il ne trouve pas son PUTAIN de couvercle de Tupperware ! Pardon, j'ai replongé dans mes traumas. Face au doute, l'humain va estimer qu’il ne peut pas te faire confiance, ce qui viendra de facto annuler tous les efforts produits en amont pour donner envie de passer à l’action avec toi. Alors, stp, sois identifiable et ne deviens pas ce couvercle qui traine seul au fond du tiroir.
106 comments
May 7, 2025
Les experts sont formels : buvez de l’eau et restez à l’ombre pendant la canicule C’est dingue parce que je n’aurai jamais imaginé quelqu’un d’autre être capable de donner autant d’infos pertinentes à part un expert. Ils croyaient quoi ? Qu’on n’avait jamais connu l’été ? Flash Info : 2025… les humains viennent de découvrir que s’exposer au soleil pouvait les transformer en écrevisses. La difficulté avec le statut d’expert est qu’il t'engage à devoir exposer des connaissances et un savoir-faire bien supérieurs à la moyenne. Sinon pourquoi tu mériterais ce statut ? L'expert est celui qui cumule les connaissances, l’expérience, les nombreux faits d'armes et SURTOUT la validation de ses pairs. On parle de quelque chose qui est censé être l’aboutissement d’une carrière, pas le commencement. Un expert, c’est le Pokémon rare que tu veux attraper. La carte Panini introuvable. Sa valeur prend tout son sens par sa rareté. Je vois deux risques à s'autoproclamer comme tel : - Galvauder ce mot - Provoquer des attentes démesurées qui vont te pousser à devoir envoyer le pâté sous peine de passer pour un con Ce qui viendrait naturellement détériorer ton image et ta réputation. Un bon personal branding requiert de savoir faire preuve d'une lucidité fine sur ses propres compétences, le contexte dans lequel on évolue et la direction que l'on souhaite prendre. Alors, pas certain que t'autoproclamer expert en neurosciences sur LinkedIn pendant que tu vends un service de marketing soit très judicieux pour ton image. Surtout quand on sait qu'à côté, certaines personnes vont dédier leur vie à faire évoluer la compréhension du bouzin. - Quelles sont tes compétences sur le sujet ? Faibles – Moyennes – Hautes – Très hautes - Dans quel contexte évolues-tu ? LinkedIn… tu as de fortes chances que de vrais experts viennent t'exterminer en commentaire si tu dis une connerie. - Quelle direction souhaites-tu prendre ? Le statut d'expert est-il indispensable à la suite de ta carrière ? Si, non, pourquoi tu te fais chier avec ça ? Répondre à ces questions peut paraître banal, mais faire preuve de lucidité reste un exercice complexe. Entre ceux qui vont se voir trop beau et ceux pas assez… Tu as vite fait de fausser les réponses et donc l‘ensemble de ton branding. Et même si sur les réseaux, l'auto sucerie est à la mode, s'attribuer un statut est le meilleur moyen de se fourvoyer. Parce que tu vas devoir jouer un rôle et assumer des capacités qui ne sont pas les tiennes. Ce qui conduira inévitablement vers un conflit intérieur et un risque de déception chez ton audience. Le paradoxe dans tout ça reste que la plupart des VRAIS experts sont souvent des personnes humbles, refusant presque cette appellation en rappelant à quel point il leur reste à apprendre. Bref, si t'as des choses à dire ou un savoir à partager. Fais-le de manière simple, honnête et laisse les autres t’attribuer ou non le statut que tu mérites.
100 comments
July 4, 2025
On sera authentique le jour où on arrêtera de vouloir en faire une stratégie C'est une des thématiques qui revient constamment, comme si on venait découvrir le Saint Graal des relations humaines. Mais est-ce qu’on est sûr de ne pas dénaturer le concept quand ça devient un outil de performance ? - Quand tu calcules ton discours pour toucher ta "cible" ? - Quand tu cherches les tendances qui plaisent à l’algo ? - Quand la vulnérabilité devient un moyen de connecter ? - Quand tes pensées se concluent par un lien Calendly ? Je n’ai moi-même pas toutes les réponses, mais je suis sûr d’une chose : L’authenticité est devenue un format plutôt qu’une intention. Et sur un réseau où une bonne partie des utilisateurs cherche reconnaissance et gratitude à travers un compteur d’abonnés et des classements honorifiques, je me pose la question : Peut-on encore parler d’authenticité ? Déjà parce que ceux qui le sont vraiment ne cherchent pas à être validés par les autres. Ensuite, parce qu’être authentique, c’est savoir que ce qu’on dit va plaire et déplaire. Tu vois beaucoup de gens tenir des discours qui pourraient déplaire ici ? J’te parle pas de faire du putaclic ou de dire des dingueries pour se faire remarquer. Mais de développer une idée, quitte à ce que ça vienne chatouiller l’ego ou la capacité de réflexion des lecteurs. On est plutôt dans l’entre soi, les prises de position imaginaires et la branlette inspirationelle. Ça a fini par créer une chambre d’écho géante où tout le monde acquiesce, mais très peu challenge. On évite soigneusement tout ce qui pourrait créer un débat, une remise en question, un moment d’inconfort. Parce que l’inconfort, c’est chiant. Ça donne des commentaires compliqués, des discussions nuancées, des idées remises en question, des gens qui peuvent se désabonner. Alors, on va plutôt miser sur les “insights” consensuels. “L’échec mène au succès” - Merci. “Il faut croire en ses rêves” - Révolutionnaire. “Ton mindset est la clé” - Imparable. Peut-on toujours appeler ça un partage authentique ? À toi de me le dire. Quasi certain que si on posait la question à 100 personnes ici, toutes te diront qu'elles le sont. Mais dans les faits… ? Only god can’t judge us. Moi, je crois surtout que plus la stratégie devient présente et plus les risques de concessions concernant ton authenticité augmentent. Et ça fait partie du jeu. Parce qu’une stratégie est d’abord faite pour te faire performer. Et t’éviter un certain nombre de frictions. Là où l’authenticité s’en cogne royalement. Et c’est peut-être là, notre plus grand défi. Réussir à faire cohabiter deux concepts diamétralement opposés pour qu’ils viennent nourrir un projet commun. Mais certainement pas de transformer l’authenticité en stratégie.
90 comments
July 1, 2025