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Diego Ceos
Une anomalie dans un monde de copies | HORS-SÉRIE Personal Branding
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June 3, 2025
T’as remarqué comme le storytelling est devenu un concept victimaire ? La moindre galère, La moindre peur, Le moindre doute. Tout est un argument pour aller tirer la larmichette du badaud qui va te lire. Paraît qu’il suffit de balancer un post en te montrant "vulnérable" et "authentique" pour connecter avec ton audience. Mouais… Perso, t'as 2 bras, 2 jambes, je me doute bien qu'à peu de choses près, on a les mêmes problèmes. Et comme les miens me brisent déjà suffisamment les noix, si je pouvais éviter d'entendre les tiens, ça serait cool. C'est LinkedIn, pas le bureau des plaintes. Merci. Sans oublier l'empreinte que tu laisses dans la tête de tes lecteurs. Tu deviens LA personne qui a des problèmes, qui a besoin de soutien, qui galère. Pas certain que ça serve ta notoriété ici. Alors les likes que tu reçois ne deviennent plus que des trompe-l‘œil. T'es devenu le Cédric Grolet de la création de contenu mon pote. Sauf que toi, c'est dégueulasse ce que tu nous sers à bouffer. C’est quand même dingue qu’à notre époque le premier biais auquel les gens pensent pour raconter une histoire soit la pitié. L’humour ? La colère ? L’autodérision ? La joie ? Ça n’intéresse plus personne ? Parce qu’avant d’avoir un quelconque objectif business, le storytelling reste avant tout une forme de divertissement. Et un divertissement, ça doit divertir. Notamment en faisant véhiculer DIFFÉRENTES émotions et/ou messages. Le concept ne date pas d’hier. Ni d’avant-hier d’ailleurs. Que ce soit autour d’un feu à la préhistoire, dans la cour d’un roi au Moyen Âge ou dans les tranchées de Verdun pour faire passer l’hiver. Raconter des histoires à toujours fait partie de notre existence. Et si depuis le départ tout avait tourné autour d’émotions négatives, de leçon de vies ou de burn out, pas certain que notre espèce aurait survécu. Ou alors tout le monde seraient sous Xanax. Imagine un peu le délire. The walking dead, mais sans zombie. Juste des gens lobotomisés aux cachetons et au storytelling. Avant de partir en vrille, je parlais de divertissement. Et je crois de plus en plus que la création de contenu au sens large en fait partie. Que les gens qui viennent lire des posts ici, le font certes pour s'instruire, mais aussi et surtout pour passer un moment agréable. Lâcher un sourire, Rigoler, Frissonner, Réfléchir. Mais à aucun moment, ils font l'effort de scroller pour voir quelqu'un se plaindre. PERSONNE ne veut déprimer ou se faire chier. Si tu doutes de mes propos, je t’invite à infliger "Les malheurs de Sophie" à tes mômes. En moins de 15 min, je te garantis qu'ils te supplieront de regarder Oui-Oui et son beau taxi. Le storytelling est un outil formidable pour ouvrir l’accès à ton univers et tes réflexions. Mais à la seule condition de vouloir transmettre autre chose que des biais douteux pour apitoyer. Parce que je n’ai jamais vu un seul leader inspirer quelqu’un en se la jouant à la Calimero.
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June 3, 2025
Discussion about this post
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Laureen Allegro
Styliste personnelle I Consultante de dressing I Experte en stratégie vestimentaire depuis + de 20 ans 👗👖. Dépassez vos limites : affirmez votre style avec audace pour booster votre vie et votre carrière🚀 Homme-Femme
3 months ago
Pépite ton post ! Il manque un bouton “ballec” sur LinkedIn. Avec un petit gif de Jean Dujardin qui hausse les épaules. On est sur un réseau pro qui se tiktokise. Dommage
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Marie Jovenet 🦜
Traductrice - interprète - rédactrice web : des mots clairs, des idées qui prennent leur envol
3 months ago
J’ai jamais aimé Calimero 😅 Le pathos ça va 5 minutes, quand c’est tout le temps ça envoie pas un super message…
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Elodie Vial
J’éteins l’incendie opérationnel et j’allume la croissance durable des entrepreneurs | Organisation | Croissance | Process | Délégation | OBM Bras droit stratégique et opérationnel externalisé🚀
3 months ago
Après t'oublie que t'es dans un pays où râler, se plaindre est un put*** de sport national....
LinkedIn ne se standardise pas tout seul. Ce sont les voix singulières qui ont quitté la table. Et c’est peut-être le plus gros problème ici. Que ce soit dans des posts ou en privé, les injonctions, les dérives ou la vacuité qui s’installe sur ce réseau sont des sujets quotidiens. À tort ou à raison. Chacun aura son avis sur le sujet. Mais on oublie une chose : Une bonne partie de ceux qui pourraient élever le niveau, proposer un autre regard et montrer une autre manière d’exister, choisissent consciemment de rester dans l’ombre. En laissant le terrain libre et donc occupé par ceux qui n’ont ni la même exigence ni les mêmes intentions. Ceux qui n’ont finalement pas grand-chose à dire, mais qui maîtrisent les mécaniques de visibilité en jouant avec des codes qu'ils ne remettent jamais en question. Pendant ce temps-là, les profils les plus singuliers désertent le feed. Ils sont présents, mais refusent de prendre la parole dans un cadre qui ne leur ressemble pas. Mais frérot, viens partager ta vision et faire bouger les lignes. Deviens proactif du changement. Parce que c’est justement ce silence collectif qui laisse le champ libre à la culture du vide. Et quand je parle de singularité, je parle pas de jouer le troubadour de service. Je parle de ceux qui ont une approche atypique de leur métier ou de la vie, qui ont un message, un talent ou une vision à partager, qu'ils soient artistes, artisans ou PDG, on s'en cogne. Ceux qui pensent autrement et qui pourraient proposer une présence à contre-courant. Mais qui, par lassitude anticipée ou pudeur, finissent par renoncer avant même d'avoir commencé à prendre part au grand jeu de LinkedIn. Parce qu’en attendant, les codes, eux, restent inchangés et tout n'est qu'un éternel recommencement. L’environnement ne change pas → tu restes dans l’ombre → ça ne change toujours pas → tu restes encore dans l’ombre... Le problème est qu'à force de laisser les mêmes types de récits s’installer, on finit par croire qu’il n’existe qu’une seule façon d’exister ici : - à travers l’algorithme - le putaclic - les selfies à outrance - le bullshit marketing Et c'est faux ! Beaucoup d'entrepreneurs et de créateurs intègres, créatifs à leur manière et avec des intentions louables le prouvent déjà chaque jour. Mais pour que ça continue, que ça grossisse et qu'un autre courant digital s'installe, encore faut-il que d’autres voix les rejoignent. Notamment ceux qui se taisent parce qu'ils ne se reconnaissent pas dans le système actuel. L'objectif n'est pas de mener une guerre contre l'empire du vide, ça serait une perte de temps. Mais plutôt de contrebalancer pour créer un nouvel équilibre qui viendra prouver qu'un autre chemin existe pour atteindre ses objectifs via ce réseau. Bref, LinkedIn prend la direction que ses utilisateurs lui donnent. Et même si ce n’est pas celle qui nous plait. On a toujours le droit de proposer autre chose plutôt que de rester caché à attendre le crash en silence.
118 comments
June 17, 2025
T‘en as pas marre de chercher constamment le bon couvercle de tupperware ? Parce que moi, si ! Faire à manger, pourquoi pas. Mettre dans le lave-vaisselle… bof, mais ok. Mais si, en plus, je dois passer 10 minutes à faire un Tetris pour retrouver l'objet tant convoité, ça va vite me gonfler. Pas une journée ne passe sans que je sois obligé de retourner le tiroir qui leur est spécifiquement dédié. Et je te le donne dans le mille, c’est toujours le dernier que je vais sortir. Enfin, ça, c'est quand il n'a pas mystérieusement disparu dans la dînette de ma fille. Je te vois venir… Tu vas me dire que j’ai qu’à les ranger correctement. Alors, pour commencer, tiens 🖕, c'est cadeau. Ensuite, figure-toi que j’ai tout essayé ! - Par formes, - Par tailles, - Par couleurs. En moins de 24 h, retour à la case départ. À croire qu’on veut tester ma patience inexistante. Du coup, une question me taraude : Est-ce qu’on ne pourrait pas faire un truc pour que chaque tupp et couvercle soient clairement identifiables ? Une forme de personal branding, mais pour les ustensiles de cuisine. (Je te l’accorde, cette analogie est tirée par les cheveux. Ce qui est plutôt cocasse quand on sait que je n'en ai pas.) Parce que oui, l’objectif d’un bon PB est d’abord de pouvoir te mettre dans une case. Et si possible, la bonne. Celle que tu auras choisi de créer. Mais pour ça, encore faut-il qu’on puisse comprendre où tu veux nous emmener. « Nia, nia, nia, encore un qui va nous parler d’optimiser notre profil. » Alors oui, mais non. Même si c’est la porte d’entrée vers ton univers, il ne reste que le point de départ d’une perception imaginaire que les visiteurs vont se créer à ton propos. Perception qui viendra être confirmée ou non à travers ton contenu. Et c’est là le problème. Je vois énormément de profils sur optimisé avec de belles promesses et des mots forts pour jouer la carte de la différenciation. « Regarde, copain, je ne suis pas comme les autres. » Mais dans les faits… Du contenu qui n’est pas à la hauteur pour venir confirmer cette idée. Que ce soit sur le fond ou la forme. On se retrouve trop rapidement face à du réchauffé ou à un discours aseptisé par peur d’assumer pleinement cette différenciation. Ce qui à terme vient créer une forme de dissonance, un flou total sur qui tu es et par conséquent un manque cruel d’identification. On ne sait pas dans quelle foutue case te mettre. Et il fait quoi l’être humain quand il ne comprend pas ce qu’il a en face de lui ? Il gueule sur sa femme et ses gosses parce qu’il ne trouve pas son PUTAIN de couvercle de Tupperware ! Pardon, j'ai replongé dans mes traumas. Face au doute, l'humain va estimer qu’il ne peut pas te faire confiance, ce qui viendra de facto annuler tous les efforts produits en amont pour donner envie de passer à l’action avec toi. Alors, stp, sois identifiable et ne deviens pas ce couvercle qui traine seul au fond du tiroir.
106 comments
May 7, 2025
Les experts sont formels : buvez de l’eau et restez à l’ombre pendant la canicule C’est dingue parce que je n’aurai jamais imaginé quelqu’un d’autre être capable de donner autant d’infos pertinentes à part un expert. Ils croyaient quoi ? Qu’on n’avait jamais connu l’été ? Flash Info : 2025… les humains viennent de découvrir que s’exposer au soleil pouvait les transformer en écrevisses. La difficulté avec le statut d’expert est qu’il t'engage à devoir exposer des connaissances et un savoir-faire bien supérieurs à la moyenne. Sinon pourquoi tu mériterais ce statut ? L'expert est celui qui cumule les connaissances, l’expérience, les nombreux faits d'armes et SURTOUT la validation de ses pairs. On parle de quelque chose qui est censé être l’aboutissement d’une carrière, pas le commencement. Un expert, c’est le Pokémon rare que tu veux attraper. La carte Panini introuvable. Sa valeur prend tout son sens par sa rareté. Je vois deux risques à s'autoproclamer comme tel : - Galvauder ce mot - Provoquer des attentes démesurées qui vont te pousser à devoir envoyer le pâté sous peine de passer pour un con Ce qui viendrait naturellement détériorer ton image et ta réputation. Un bon personal branding requiert de savoir faire preuve d'une lucidité fine sur ses propres compétences, le contexte dans lequel on évolue et la direction que l'on souhaite prendre. Alors, pas certain que t'autoproclamer expert en neurosciences sur LinkedIn pendant que tu vends un service de marketing soit très judicieux pour ton image. Surtout quand on sait qu'à côté, certaines personnes vont dédier leur vie à faire évoluer la compréhension du bouzin. - Quelles sont tes compétences sur le sujet ? Faibles – Moyennes – Hautes – Très hautes - Dans quel contexte évolues-tu ? LinkedIn… tu as de fortes chances que de vrais experts viennent t'exterminer en commentaire si tu dis une connerie. - Quelle direction souhaites-tu prendre ? Le statut d'expert est-il indispensable à la suite de ta carrière ? Si, non, pourquoi tu te fais chier avec ça ? Répondre à ces questions peut paraître banal, mais faire preuve de lucidité reste un exercice complexe. Entre ceux qui vont se voir trop beau et ceux pas assez… Tu as vite fait de fausser les réponses et donc l‘ensemble de ton branding. Et même si sur les réseaux, l'auto sucerie est à la mode, s'attribuer un statut est le meilleur moyen de se fourvoyer. Parce que tu vas devoir jouer un rôle et assumer des capacités qui ne sont pas les tiennes. Ce qui conduira inévitablement vers un conflit intérieur et un risque de déception chez ton audience. Le paradoxe dans tout ça reste que la plupart des VRAIS experts sont souvent des personnes humbles, refusant presque cette appellation en rappelant à quel point il leur reste à apprendre. Bref, si t'as des choses à dire ou un savoir à partager. Fais-le de manière simple, honnête et laisse les autres t’attribuer ou non le statut que tu mérites.
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July 4, 2025
On sera authentique le jour où on arrêtera de vouloir en faire une stratégie C'est une des thématiques qui revient constamment, comme si on venait découvrir le Saint Graal des relations humaines. Mais est-ce qu’on est sûr de ne pas dénaturer le concept quand ça devient un outil de performance ? - Quand tu calcules ton discours pour toucher ta "cible" ? - Quand tu cherches les tendances qui plaisent à l’algo ? - Quand la vulnérabilité devient un moyen de connecter ? - Quand tes pensées se concluent par un lien Calendly ? Je n’ai moi-même pas toutes les réponses, mais je suis sûr d’une chose : L’authenticité est devenue un format plutôt qu’une intention. Et sur un réseau où une bonne partie des utilisateurs cherche reconnaissance et gratitude à travers un compteur d’abonnés et des classements honorifiques, je me pose la question : Peut-on encore parler d’authenticité ? Déjà parce que ceux qui le sont vraiment ne cherchent pas à être validés par les autres. Ensuite, parce qu’être authentique, c’est savoir que ce qu’on dit va plaire et déplaire. Tu vois beaucoup de gens tenir des discours qui pourraient déplaire ici ? J’te parle pas de faire du putaclic ou de dire des dingueries pour se faire remarquer. Mais de développer une idée, quitte à ce que ça vienne chatouiller l’ego ou la capacité de réflexion des lecteurs. On est plutôt dans l’entre soi, les prises de position imaginaires et la branlette inspirationelle. Ça a fini par créer une chambre d’écho géante où tout le monde acquiesce, mais très peu challenge. On évite soigneusement tout ce qui pourrait créer un débat, une remise en question, un moment d’inconfort. Parce que l’inconfort, c’est chiant. Ça donne des commentaires compliqués, des discussions nuancées, des idées remises en question, des gens qui peuvent se désabonner. Alors, on va plutôt miser sur les “insights” consensuels. “L’échec mène au succès” - Merci. “Il faut croire en ses rêves” - Révolutionnaire. “Ton mindset est la clé” - Imparable. Peut-on toujours appeler ça un partage authentique ? À toi de me le dire. Quasi certain que si on posait la question à 100 personnes ici, toutes te diront qu'elles le sont. Mais dans les faits… ? Only god can’t judge us. Moi, je crois surtout que plus la stratégie devient présente et plus les risques de concessions concernant ton authenticité augmentent. Et ça fait partie du jeu. Parce qu’une stratégie est d’abord faite pour te faire performer. Et t’éviter un certain nombre de frictions. Là où l’authenticité s’en cogne royalement. Et c’est peut-être là, notre plus grand défi. Réussir à faire cohabiter deux concepts diamétralement opposés pour qu’ils viennent nourrir un projet commun. Mais certainement pas de transformer l’authenticité en stratégie.
90 comments
July 1, 2025